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الجمعة، 17 أبريل 2015

préface تمهيد

 
  la guerre  d'algérie - (1830-1962) -

حرب الجزائر




ازهار برية من مسيردة

 
 
la guerre d'algérie-(1830-1962) -حرب الجزائر
 
   تمهيد  :   بحثاً عن مواقع على ألنّت تخص حرب الجزائر عموماً ومعارك الحدود الغربية على الخصوص ،ساقني إلى اكتشاف مواقع فرنسية  حول هدا الموضوع،أتيح من خلالها لجنود ناجين من معارك مختلفة وشهود  شهِدوها  لرواية أحداثها كما عا شوها ، ولعدم توفر لدي شهادات لجزائريين  عاشوا وسجلوا إحداث هده المعارك  تؤكد او تخالف شهادات الطرف الأخر ارتأيت نشر مقتطفات فقط من شهادات الجنود الفرنسيين مختصرة  وكما نشروها على ألنّت دون  تعديل او مساس ، فقط ، تعريب بعض الكلمات أو توضيح بعض الأسماء ، ولكون جل الشهادات  جاءت من طرف جنود او ضباط صف  فإنها تعني بالضرورة ميدان المعركة  لا غير دون الخوض في خفاياها.  
 
 préface : Des recherches sur le net concernant la guerre d’Algérie en générale et les combats de l’extrème ouest algérien en particulier, m’ont  conduit  à découvrir  des sites en français  sur lesquels  des  soldats français témoignent depuis .
بعض النصوص  والصور  مقتطفة من مواقع مختلفة من النت 
Certaines photos et Textes sont relevés  du net. 
 لمادا كتابة وسرد هده القصص ؟
Pour quoi ai-je écrit cette histoire ?
لكي تعرف كل الأسر المتضررة بشكل مؤلم بسبب فقدان واحداً من افرادها كل الحقيقة والظروف الدقيقة لهذه المعارك وهده الحرب .
Pour faire savoir à ces familles douloureusement touchées par la perte d’un des leurs, la vérité sur les tenants et les circonstances exactes de ces  opérations et de cette guerre.

( les socialistes français Et la guerre d'Algérie ) (الاشتراكيون الفرنسيون وحرب الجزائر )

François Mitterrand , les socialistes français

 Et 

 la guerre d'Algérie (1954-1958)فرانسوا ميتيران , الاشتراكيون الفرنسيون  وحرب الجزائر

 
En 1954 ,un dénommé François Mitterrand, un des personnages clés de cette période sombre de la 4eme République, il est nommé. D'abord ministre de l'Intérieur, dans le cabinet de centre-gauche de Pierre Mendès France,. ( pierre isaac isidore mendes france ). puis ministre de la justice  garde des Sceaux dans celui de Guy Mollet.


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Mitterrand manœuvrait dans une tout autre direction que Pierre Mendès-France, dont il fut le ministre de l’Intérieur en 1954
 
Ce documentaire jette une lumière sur le rôle de François Mitterrand dans les gouvernements auxquels il a participé de 1954 à 1957 ; en particulier, du 1er février 1956 au 12 juin 1957, - alors qu’il était ministre de la Justice du gouvernement du socialiste Guy Mollet - François Mitterrand a envoyé à la guillotine plusieurs dizaines de  nationalistes algériens.

Le 19 juin 1956, les deux premiers condamnés sont conduits à la guillotine dans la cour de la prison de Barberousse, à Alger : Ahmed Zabana, et Abdelkader Ferradj, exécutés a sept minutes d'intervalles entre eux.

... il sera chargé, par le Conseil des ministres, de défendre le projet de loi remettant les Les pleins  pouvoirs spéciaux à l'armée ; lesquels permettront au général Massu et au ministre sur place lacoste  d’organiser la répression . plus de 3.000 exécutions sommaires et 16 exécutions capitales .

La justice française prononcera plus de 1.500 condamnations à mort durant toute la guerre d’Algérie ; selon le "registre des grâces" - sur lequel étaient répertoriés les noms des condamnés à mort - au total 222 militants du FLN sont exécutés entre 1956 et 1962.

Mitterrand eut à statuer sur 45 dossiers de recours en grâce  il les a rejetté ; « avis défavorable au recours » ou encore « recours à rejeter » sont les deux formules qui avaient sa préférence.
 
 
- le 5 novembre1954  a la commission de l'Intérieur, il déclare : 
 
La seule négociation, c'est la guerre » ( bien que légalement, il ne s'agisse que de maintien de l'ordre )!!! "
 
 
 le 12 novembre1954  À son arrivée en Algérie juste après le lancement de   l’insurrection armée par le FLN.  il declare :
 
 
L’Algérie, c’est la France !, la négociation avec les rebelles c'est  la guerre "
 
 et puis ... : « L'Algérie, c'est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d'autre autorité que la sienne ».
 
«... Faut-il que l’Algérie ferme la boucle de cette ceinture du monde en révolte depuis quinze ans contre les nations qui prétendaient les tenir en tutelle ? Eh bien ! non, cela ne sera pas, parce qu’il se trouve que l’Algérie, c’est la France »
 
« VIVE La France de Dunkerque à Tamanrasset ! »
 

« L’Algérie, c’est la France et la seul négociation avec le peuple algérien, c’est la guerre… »

« La rébellion algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale :   La guerre. et Puis, L'Algérie, c'est la France »

Le 12 novembre 1954 Pierre Mendès France, président du Conseil, confirme ce refus devant l'Assemblée nationale " ... J'affirme qu'aucune comparaison avec la Tunisie ou le Maroc n'est plus fausse, plus dangereuse. ici  c'est la France.
A l'issue de son voyage, le gouvernement  décide  d'envoyer des renforts militaires. Mais alors pour beaucoup va se poser le problème  d'accepter ou non la répression. C'est ce qui provoquera la chute du cabinet de   ( 
Mendès France) Le 5 février 1955). Il est alors opposé à l'indépendance de l'Algérie.

L'Assemblée nationale ayant été une nouvelle fois dissoute.


il est nommé ministre de la Justice garde des sceaux En février 1956. Toutefois, c'est lui qui est chargé par le Conseil des ministres, de défendre le projet de loi  (remettant): 
 
Les pleins  pouvoirs spéciaux à l'armée pour mettre fin au (terrorisme) par tous les moyens. Il donne forcément son aval, en tant que Garde des Sceaux, aux nombreuses sentences de mort prononcées par les tribunaux d'Alger contre des militants de la lutte pour l'indépendance ". 





Bien sur il ne s'agisse que de maintien de l'ordre et organiser la pacification 


Mitterrand , qui a envoyé en Algérie les généraux de l’Indochine pour qu’ils cassent des Algériens comme ils avaient cassé des Indochinois, par la torture
 
 
 
Description de cette image, également commentée ci-après

 photo de Joseph-Ignace Guillotin le père  de la guillotine.

la guillotine est une machine de conception française, une culture purement  française , inspirée d’anciens modèles de machines à décollation, et qui fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation

 
Résultat de recherche d'images pour "DEUX TERRORISTES GUITONE"
Le 16 mars 1981, peu avant sa première élection à la présidence de la République, François Mitterrand déclare :
 

« Dans ma conscience profonde, qui rejoint celle des églises, l’église catholique, les églises réformées, la religion juive, la totalité des grandes associations humanitaires, internationales et nationales, dans ma conscience, dans le for de ma conscience, je suis contre la peine de mort ».



… Quand le garde des Sceaux, François Mitterrand, quitte son ministère, en mai 1957, en pleine guerre d’Algérie, 45 nationalistes ont été guillotinés... (45) quarante-cinq militants algériens condamnés de manière expéditive.


(le dernier autocar entre M'sirda-Maghnia) ( حرق اخر حافلة تربط بين مسيردة و مغنية )

 - le dernier autocar  entre M'sirda-Maghnia - 

 - اول عملية للثورة بمسيردة : حرق اخر حافلة تربط بين مسيردة و مغنية -

 

Photo recueillis du net  pas précisément de l'autocar incendier

الصورة منقولة من النت ليست بالضرورة صورة الحافلة المعنية 

 
texte relevé sur le site : (DBFM)
  

- Avant la guerre, il existait un autocar qui assurait une liaison journalière entre PORT-SAY (M'sirda) et MARNIA (Maghnia). Il partait la matin de PORT-SAY et y revenait le soir. Il y avait une multitude d'arrêts, prévus ou non : il suffisait de faire signe au conducteur pour qu'il s'arrête et vous prenne à son bord. De même, il vous déposait où vous vouliez le long de cet itinéraire.

 
Cette liaison régulière a été stoppée, une fin après midi d'automne de 1955. Dans le car, se trouvaient une vingtaine de personnes originaires des bleds environnants et rappelés qui revenaient de permission (des pieds-noirs qui appartenaient à une section d'infanterie en poste à PORT-SAY).
 
A hauteur de Martimprey du Kiss, le car a été stoppé par une dizaine de fells. Ils  ont fait descendre les civils et le chauffeur (qui étaient ce jour-là tous des musulmans), et ont brûlé le véhicule. Les deux rappelés ont été conduits à l'écart de la route et fusillés à bout portant. L'un est mort sur le coup, le second, laissé pour mort est parvenu à se traîner jusqu'à la route (SAÏDIA / OUJDA)(au Maroc) où il a été pris en charge par un automobiliste de passage qui l'a conduit à l'hôpital d'OUJDA. Il a survécu.
 
(C'était les premières victimes, et la dernière   desserte de transport public de la région de (m'sirda)
 
-Les événement de l'autocar en question, d'après les récits que m'ont fait quelques vieux, hier ,se sont déroulés derrière MECHOUR qui est distant de 10 kilomètres de Martimprey du kiss et non à hauteur de ce dernier village qui porte le nom d'Ahfir depuis 1956.D'après ces vieux, il y'avait un poste à gauche de MECHOUR et un autre à gauche de GABRIEL en regardant le Maroc (des petites battisses qu'on voit des hauteurs) .La plupart des postes ont des noms locaux.  Aller en bas
 
Effectivement, le lieu exact où l'attaque de l'autocar s'était déroulé n'était pas trèsloin d'un village où le car avait pour habitude de d'arrêter pour faire descendre ou faire monter des habitants de du dit village. A cette époque les habitants de la région avaient pour habitude de localiser les lieux en fonction des gros villages, qu'il soient d'un côté ou de l'autre de la frontière, et le point le plus remarquable était Martimprey du Kiss "Afhir" aujourd'hui. Pour information je précise que mon frère avait pris place dans ce car le matin même de PORT-SAY à MARNIA, pour rejoindre son lieu d'incorporation au centre de d'instruction de l'Arme Blindée et de la Cavalerie à HUSSEINDEY.  
-Effectivement les enquêteurs de la Gendarmerie avaient très fortement soupçonnés les villageois qui habitaient à proximité des lieux d'avoir participé à ces meurtres. Je rappelle qu'en 1955, les rappelés qui partaient et revenaient en permission n'étaient jamais armés. La réglementation à cette époque interdisait formellement aux soldats de l'armée régulière le port d'une arme en dehors du service, et encore fallait-il que dans ces cas là les culasses de ces armes approvisionnées soient scellées au moyen d'un fil de plomb (comme c'est la cas aujourd'hui encore pour les unités qui apportent leur concours aux forces de police ou de Gendarmerie) .Je précise également qu'en 1955 il n'existait absolument aucune présence militaire dans ce secteur les postes de MECHOUR et de GABRIEL (qui a ses début s'appelait "COTE 200" ont été construits par la DBFM qu'après 1956 ...  
Autre chose, la route RN 7a (PORT-SAY /MARNIA n'était pas surveillée militairement. Les moyens en véhicule dont disposaient les bataillons de Tirailleurs n'étaient pas suffisant pour maintenir une surveillance constante de cet axe route qu'ils pouvaient faire seulement des patrouilles à pied et donc qui ne risquaient de représenter le moindre dangers pour l'adversaire qui n'avait que quelques dizaines de mètres à parcourir pour se mettre à l'abri au Maroc. Avant eux les CRS faisaient effectivement de fréquentes patrouilles et contrôlaient beaucoup plus sérieusement cette route (eux étaient des policiers et avait la faculté de faire usage de leurs armes en cas de nécessité ce qui n'était pas le cas des premiers rappelés.
Je sais qu'a SAÏDIA il y avait plusieurs établissements qui reprenait le nom de la Rivière. Dont le nom provient non pas de l'appelation initiale de l'oued, mais du nom du Général DE MARTIMPREY DU KISS. C'est sa particule qui est restée comme nom de la Rivière.
Il y'a 20 ans,lorsque la frontière était ouverte je m'étais rendu à Port Say(renommé Marssa Ben Mhidi).Le village portait ce nom en hommage au lieutenant de vaisseau Say qui avait commencé à le batir en 1900.L'actuel nom est en hommage au dirigeant du FLN Larbi Ben Mhidi mort à l'époque du général Bigeard. Quant au village de Martimprey du Kiss,son nom est composé de celui de la rivière Kiss et de celui du général de division et gouverneur par intérim de l'Algérie en 1864.

opération( sebabna ) DU 19 FEVRIER عملية الصبابنة 19 فبراير1956

 

 opération( sebabna ) DU  19 FEVRIER 1956http://illiweb.com/fa/empty.gif

 عملية الصبابنة 19 فبراير1956



 



 LE 50 eme BTA était composé de rappelés originaires des arrondissements de RELIZANE,MOSTAGANEM et ORAN .Nous avons été mazintenus sous les drapeaux du 27 octobre 1955 au 1er avril 56.Après une periode d'instruction à Tiaret et de nomadisation à DOMINIQUE-LUCIANI et ses environs,le bataillon a été reparti:une compagnie à SEBABNA,une deuxieme à Bab el Assa ,une troisieme à PORT SAY.

le long de la frontiere Marocaine ....SEBABNA ,voici un témoingnage de rescapé de ce massacre: il se trouve que,rappelé ......en 1955 en algerie ,je me trouvais avec une section du 50eBTA à Marnia lors de cet événement .Ma section mise en alerte le matin très tôt (c'etait au mois de fevrier et il neigeait) est partie pour Sebabna à une quarantaine de kilometres au nord de Marnia.Nous sommes restés en relève àSebabna pendant une semaine.Ce poste était une grave erreur de strategie,se trouvant en pleine montagne de l'atlas et dependant d'une piste en mauvais état J'y étais passé quelques jours avant et avais constaté qu'il n'y avait même pas de barbelés autour du camp..a suivre ...




poste sebabna
ثكنة  صبابنة
De plus à l'époque les rappelés étaient mélangés avec les musulmans à peu près dans la proportion de 50/50
Le massacre a été provoqué par un sergent musulman (je pense me souvenir qu'il s'appelait Mahiedine ( hmaidia tahar حمايدية الطاهر ) qui avait pris contact avec les rebelles du coin ..Le soir de l'attaque il avait tué le commandant de compagnie d'une rafale de mitraillette, ce qui avait déclenché en pleine nuit l'assaut des rebelles qui ont surpris la garde et les soldats endormis. Cette attaque à couté la vie à une trentaine de soldats et autant de blessés Tous les musulmans ont déserté contraints ou complices. L'un des militaires a pu se glisser dans la cheminée d'une pièce et a échappé aux rebelles. Je l'ai connu et par sa taille je me suis toujours demandé comment il avait fait .(Le sergent a été tué plus tard par la légion)(!!!) 

  
Résultat de recherche d'images pour "capitaine si zoubir"

le sergent  ( HMAIDIA Tahar ) a
été condamné et exécuté par un conseil militaire a Oujda   le mois d'aout 1960 dans une autre affaire purement algérienne ( sois- disant rébellion ) et non par la légion comme cite l’écrivain  .)

 
quant aux déserteurs je crois qu'ils se sont tous rendus peu après .Sebabna était un douar de quelques maisons en dur. Le camp militaire occupait d'anciens petits appartements en rez-de-chaussée qui avaient servi de logements aux employés d'une société minière dans les années 1930 . Le drame de SEBABNA marquera la fin des bataillons de protection constitués à 50% de pieds noirs et 50% de musulmans
Nous étions maitres le jour grâce a notre matérielles fellaghas faisaient ce qu'ils voulaient nuit .La seule embuscade montée de nuit par une section de notre bataillon est tombée elle-même dans une (contre) embuscade .
              

Selon l'article de  louis desgranges. le bilan de l'armement récuperé par le F. N. L au cours de cette action s'élève à :

70 fusils Lebel - 12 fusils Mas 36- 19 pistolets mitrailleur MAT 49 - 4 mitraillettes Sten - 4 fusils mitrailleur 24/2
 
 
 

معركة جبل زكري بجبالة - Opéation djebel zakri- djebala

 

Opéation djebel zakri- djebala

معركة جبل زكري بجبالة

 

صناديق جنود فرنسيين قتلى على متن بارجة حربية لنقلهم الى فرنسا

Corps des soldats morts en Algérie et ramenés à Marseille

الخرائط - les cartes

Situation géog raphique du djebel  ZakriCarroyage Kilométrique Lambert ( Nord Algérie )  Nédroma  Altitude 725,  4/6 Km à vol d’oiseau dans le Sud-Est du poste d’El Aroussa , coordonnées :   Carte  Nédroma  1/50 000 FW 89 92, combat de la DBFM, le 29 08 1956 ( secteur  du 2ème Bataillon). 

le point rouge , zakri النقطة الحمراء - جبل زكري
 





La presse

    Tiré de « L’Echo d’Oran » N° 30631 du Vendredi 31 08 1956 

Les deux dernières lignes de cet article sont révélatrices d’une censure militaire : 

( on a dû également enregistrer quelques pertes du côté des forces de l’ordre )

 


 



 

    هده مقتطفات مختصرة   لشهادات الجنود الفرنسيين الناجين من معركة جبل زكري بجبالة 

voici les extrais  des récits de certains témoins sur les circonstances  de cette bataille de djebel zakri





Témoignage(01)

 
Récit de l’opération zakri vu par « Le Lien N° 59 » le magazine de la marine  
 mission : capturer le chef de l'organisation Rebel.
عن مجلة البحرية الفرنسية
 المهمــــة  : إلقاء القيض على قائد المتمردين

Le 29 Août au matin… C’est sur l’ordre de la 5èDB (DIVISION BLINDEE qu’une opération est lancée dans le but de nettoyer le douar djbala et neutraliser l’organisation (politico-logistique.) La DBFM aligne pour cette opération un groupement placé sous les ordres du CF Joyert. Participent également le 1erescadron du 2ème régiment de spahis algériens (RSA), une compagnie du 254èmebataillon d’infanterie BI) sous les ordres directs du commandant de l’opération ET le commando Jaubert
L’appui aérien est assuré par un Morane-500 (avion) ainsi que par huit (08) hélicoptères S-55 et un Bell.
A 6,00 heures une section de Jaubert (commandos marine) investit M’sfia (village) pour arrêter le chef fellagas… Chou Blanc…Dans le même temps, le reste du dispositif progresse pour effectuer le bouclage de la zone. Le groupement de Frain est rapidement au contact. Il signale d’un côté une trentaine de rebelles armés qui tentent une progression vers une position du II/24 ème régiment d’artillerie. La section la plus à droite de la 32ème compagnie est sérieusement touchée. La radio ne cesse de crépiter ; Le II/24 RA vient d’accrocher une bande de 40 à 50 hommes au nord de la côte.

Le Morane 500 annonce qu’il est touché. Ayant effectué un passage bas, un tir de FM l’a atteint au moteur. Il se pose sans trop de dégâts : un cylindre percé une dur d'essence crevée, tuyautages et tubulures endommagés, quelques petits trous mais l’équipage est indemne.
 Toute l’action se joue dans le secteur du djébel Zakri. Le terrain est accidenté, couvert d’arbres et, pour compliquer un peu plus les choses, les routes et pistes ne mènent jamais où on le désire… Les chars ne progressent qu’à grand peine.
Heureusement les spahis(القوة البرية المختلطة)  sont de bons pilotes et leurs tirs sont précis.  
Vers 8h40, une section de Jaubert (commandos marine)  est héliportée sur la côte tandis qu’une autre de la 33ème compagnie est dépêchée en renfort de la 32ème qui ne parvient pas à déborder sa position. D’après la radio, ça bouge de partout ! Les artilleurs ont terminé leur bouclage tandis que les spahis se portent au secours de la 33ème.
Les fusiliers marins à l’assaut…
A midi, (Frain de la Gaulayrie)قائد مشاة البحرية  diffuse ses ordres pour balayer toute résistance sur la côte 890 : une section de la 33ème va se mettre en appui sur la crête à l’ouest de la côte. Le II/24ème RA se tient en appui de feu au sud-ouest alors que les trois autres sections se mettent en ligne de manière à encercler la zone par le sud et le sud-est. La manœuvre n’échappe pas aux fellagas qui font mouvement vers le nord-est. Après quelques salves d’artillerie, la 33ème et le II/24 RA entrent dans la danse avec des tirs de neutralisation afin de couvrir l’assaut des trois sections de la 33ème. Les fusiliers marins ont à cœur de faire   «  payer à ceux d’en face » la perte des copains. Ils foncent lâchant des rafales, nettoyant les verrous adverses à la grenade.
Un à un les nids de résistance sont submergés; L’odeur de la poudre, la fumée, les cris…une sorte d’hystérie collective semblant annihiler toute notion de peur, fait que, sans s’en apercevoir, ces jeunes soldats, l’index crispé sur la détente, vont fouiller les buissons, chaque recoin de ce terrain pendant plus d’une heure. Il est 13h30, « Autorité » donne l’ordre de stopper momentanément; Un hélicoptère se pose quelques instants pour ravitailler en munitions. Le nettoyage des ravins va pouvoir commencer…
BILAN  ZAKRI:
 

 61 (rebelles) tués et 3 blessés graves emportés par leurs camarades ; D’autres n’ont probablement pas été identifiés… 22 suspects sont fichés et arrêtés, 250 retenus ; Les armes récupérées : 2 FM, 23 fusils de guerre de diverses origines, 6 PM, deux fusils de chasse, 4 pistolets, des tas de munitions, des grenades et fait plus étonnant, des pains de plastic, du cortex, des détonateurs et des dispositifs de mise à feu.

Les pertes français : (16) , 3 officiers, 3 officiers mariniers, 10 quartiers-maîtres et matelots ainsi qu’une dizaine de blessés…