Translate

الجمعة، 17 أبريل 2015

(le dernier autocar entre M'sirda-Maghnia) ( حرق اخر حافلة تربط بين مسيردة و مغنية )

 - le dernier autocar  entre M'sirda-Maghnia - 

 - اول عملية للثورة بمسيردة : حرق اخر حافلة تربط بين مسيردة و مغنية -

 

Photo recueillis du net  pas précisément de l'autocar incendier

الصورة منقولة من النت ليست بالضرورة صورة الحافلة المعنية 

 
texte relevé sur le site : (DBFM)
  

- Avant la guerre, il existait un autocar qui assurait une liaison journalière entre PORT-SAY (M'sirda) et MARNIA (Maghnia). Il partait la matin de PORT-SAY et y revenait le soir. Il y avait une multitude d'arrêts, prévus ou non : il suffisait de faire signe au conducteur pour qu'il s'arrête et vous prenne à son bord. De même, il vous déposait où vous vouliez le long de cet itinéraire.

 
Cette liaison régulière a été stoppée, une fin après midi d'automne de 1955. Dans le car, se trouvaient une vingtaine de personnes originaires des bleds environnants et rappelés qui revenaient de permission (des pieds-noirs qui appartenaient à une section d'infanterie en poste à PORT-SAY).
 
A hauteur de Martimprey du Kiss, le car a été stoppé par une dizaine de fells. Ils  ont fait descendre les civils et le chauffeur (qui étaient ce jour-là tous des musulmans), et ont brûlé le véhicule. Les deux rappelés ont été conduits à l'écart de la route et fusillés à bout portant. L'un est mort sur le coup, le second, laissé pour mort est parvenu à se traîner jusqu'à la route (SAÏDIA / OUJDA)(au Maroc) où il a été pris en charge par un automobiliste de passage qui l'a conduit à l'hôpital d'OUJDA. Il a survécu.
 
(C'était les premières victimes, et la dernière   desserte de transport public de la région de (m'sirda)
 
-Les événement de l'autocar en question, d'après les récits que m'ont fait quelques vieux, hier ,se sont déroulés derrière MECHOUR qui est distant de 10 kilomètres de Martimprey du kiss et non à hauteur de ce dernier village qui porte le nom d'Ahfir depuis 1956.D'après ces vieux, il y'avait un poste à gauche de MECHOUR et un autre à gauche de GABRIEL en regardant le Maroc (des petites battisses qu'on voit des hauteurs) .La plupart des postes ont des noms locaux.  Aller en bas
 
Effectivement, le lieu exact où l'attaque de l'autocar s'était déroulé n'était pas trèsloin d'un village où le car avait pour habitude de d'arrêter pour faire descendre ou faire monter des habitants de du dit village. A cette époque les habitants de la région avaient pour habitude de localiser les lieux en fonction des gros villages, qu'il soient d'un côté ou de l'autre de la frontière, et le point le plus remarquable était Martimprey du Kiss "Afhir" aujourd'hui. Pour information je précise que mon frère avait pris place dans ce car le matin même de PORT-SAY à MARNIA, pour rejoindre son lieu d'incorporation au centre de d'instruction de l'Arme Blindée et de la Cavalerie à HUSSEINDEY.  
-Effectivement les enquêteurs de la Gendarmerie avaient très fortement soupçonnés les villageois qui habitaient à proximité des lieux d'avoir participé à ces meurtres. Je rappelle qu'en 1955, les rappelés qui partaient et revenaient en permission n'étaient jamais armés. La réglementation à cette époque interdisait formellement aux soldats de l'armée régulière le port d'une arme en dehors du service, et encore fallait-il que dans ces cas là les culasses de ces armes approvisionnées soient scellées au moyen d'un fil de plomb (comme c'est la cas aujourd'hui encore pour les unités qui apportent leur concours aux forces de police ou de Gendarmerie) .Je précise également qu'en 1955 il n'existait absolument aucune présence militaire dans ce secteur les postes de MECHOUR et de GABRIEL (qui a ses début s'appelait "COTE 200" ont été construits par la DBFM qu'après 1956 ...  
Autre chose, la route RN 7a (PORT-SAY /MARNIA n'était pas surveillée militairement. Les moyens en véhicule dont disposaient les bataillons de Tirailleurs n'étaient pas suffisant pour maintenir une surveillance constante de cet axe route qu'ils pouvaient faire seulement des patrouilles à pied et donc qui ne risquaient de représenter le moindre dangers pour l'adversaire qui n'avait que quelques dizaines de mètres à parcourir pour se mettre à l'abri au Maroc. Avant eux les CRS faisaient effectivement de fréquentes patrouilles et contrôlaient beaucoup plus sérieusement cette route (eux étaient des policiers et avait la faculté de faire usage de leurs armes en cas de nécessité ce qui n'était pas le cas des premiers rappelés.
Je sais qu'a SAÏDIA il y avait plusieurs établissements qui reprenait le nom de la Rivière. Dont le nom provient non pas de l'appelation initiale de l'oued, mais du nom du Général DE MARTIMPREY DU KISS. C'est sa particule qui est restée comme nom de la Rivière.
Il y'a 20 ans,lorsque la frontière était ouverte je m'étais rendu à Port Say(renommé Marssa Ben Mhidi).Le village portait ce nom en hommage au lieutenant de vaisseau Say qui avait commencé à le batir en 1900.L'actuel nom est en hommage au dirigeant du FLN Larbi Ben Mhidi mort à l'époque du général Bigeard. Quant au village de Martimprey du Kiss,son nom est composé de celui de la rivière Kiss et de celui du général de division et gouverneur par intérim de l'Algérie en 1864.

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق