Opéation djebel zakri- djebala
معركة جبل زكري بجبالة
صناديق جنود فرنسيين قتلى على متن بارجة حربية لنقلهم الى فرنسا
Corps des soldats morts en Algérie et ramenés à Marseille
الخرائط - les cartes
Situation géog raphique du djebel ZakriCarroyage Kilométrique Lambert ( Nord Algérie ) Nédroma Altitude 725, 4/6 Km à vol d’oiseau dans le Sud-Est du poste d’El Aroussa , coordonnées : Carte Nédroma 1/50 000 FW 89 92, combat de la DBFM, le 29 08 1956 ( secteur du 2ème Bataillon).
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le point rouge , zakri النقطة الحمراء - جبل زكري |
La presse
Tiré de « L’Echo d’Oran » N° 30631 du Vendredi 31 08 1956
Les deux dernières lignes de cet article sont révélatrices d’une censure militaire :
( on a dû également enregistrer quelques pertes du côté des forces de l’ordre )
هده مقتطفات مختصرة لشهادات الجنود الفرنسيين الناجين من معركة جبل زكري بجبالة
voici les extrais des récits de certains témoins sur les circonstances de cette bataille de djebel zakri
Témoignage(01)
Récit de l’opération zakri vu par « Le Lien N° 59 » le magazine de la marine
mission : capturer le chef de l'organisation Rebel.
عن مجلة البحرية الفرنسية
المهمــــة : إلقاء القيض على قائد المتمردين
Le 29 Août au matin… C’est sur l’ordre de la 5èDB (DIVISION BLINDEE qu’une opération est lancée dans le but de nettoyer le douar djbala et neutraliser l’organisation (politico-logistique.) La DBFM aligne pour cette opération un groupement placé sous les ordres du CF Joyert. Participent également le 1erescadron du 2ème régiment de spahis algériens (RSA), une compagnie du 254èmebataillon d’infanterie BI) sous les ordres directs du commandant de l’opération ET le commando Jaubert
L’appui aérien est assuré par un Morane-500 (avion) ainsi que par huit (08) hélicoptères S-55 et un Bell.
A 6,00 heures une section de Jaubert (commandos marine) investit M’sfia (village) pour arrêter le chef fellagas… Chou Blanc…Dans le même temps, le reste du dispositif progresse pour effectuer le bouclage de la zone. Le groupement de Frain est rapidement au contact. Il signale d’un côté une trentaine de rebelles armés qui tentent une progression vers une position du II/24 ème régiment d’artillerie. La section la plus à droite de la 32ème compagnie est sérieusement touchée. La radio ne cesse de crépiter ; Le II/24 RA vient d’accrocher une bande de 40 à 50 hommes au nord de la côte.
Le Morane 500 annonce qu’il est touché. Ayant effectué un passage bas, un tir de FM l’a atteint au moteur. Il se pose sans trop de dégâts : un cylindre percé une dur d'essence crevée, tuyautages et tubulures endommagés, quelques petits trous mais l’équipage est indemne.
Toute l’action se joue dans le secteur du djébel Zakri. Le terrain est accidenté, couvert d’arbres et, pour compliquer un peu plus les choses, les routes et pistes ne mènent jamais où on le désire… Les chars ne progressent qu’à grand peine.
Heureusement les spahis(القوة البرية المختلطة) sont de bons pilotes et leurs tirs sont précis.
Vers 8h40, une section de Jaubert (commandos marine) est héliportée sur la côte tandis qu’une autre de la 33ème compagnie est dépêchée en renfort de la 32ème qui ne parvient pas à déborder sa position. D’après la radio, ça bouge de partout ! Les artilleurs ont terminé leur bouclage tandis que les spahis se portent au secours de la 33ème.
Les fusiliers marins à l’assaut…
A midi, (Frain de la Gaulayrie)قائد مشاة البحرية diffuse ses ordres pour balayer toute résistance sur la côte 890 : une section de la 33ème va se mettre en appui sur la crête à l’ouest de la côte. Le II/24ème RA se tient en appui de feu au sud-ouest alors que les trois autres sections se mettent en ligne de manière à encercler la zone par le sud et le sud-est. La manœuvre n’échappe pas aux fellagas qui font mouvement vers le nord-est. Après quelques salves d’artillerie, la 33ème et le II/24 RA entrent dans la danse avec des tirs de neutralisation afin de couvrir l’assaut des trois sections de la 33ème. Les fusiliers marins ont à cœur de faire « payer à ceux d’en face » la perte des copains. Ils foncent lâchant des rafales, nettoyant les verrous adverses à la grenade.
Un à un les nids de résistance sont submergés; L’odeur de la poudre, la fumée, les cris…une sorte d’hystérie collective semblant annihiler toute notion de peur, fait que, sans s’en apercevoir, ces jeunes soldats, l’index crispé sur la détente, vont fouiller les buissons, chaque recoin de ce terrain pendant plus d’une heure. Il est 13h30, « Autorité » donne l’ordre de stopper momentanément; Un hélicoptère se pose quelques instants pour ravitailler en munitions. Le nettoyage des ravins va pouvoir commencer…
BILAN ZAKRI:
61 (rebelles) tués et 3 blessés graves emportés par leurs camarades ; D’autres n’ont probablement pas été identifiés… 22 suspects sont fichés et arrêtés, 250 retenus ; Les armes récupérées : 2 FM, 23 fusils de guerre de diverses origines, 6 PM, deux fusils de chasse, 4 pistolets, des tas de munitions, des grenades et fait plus étonnant, des pains de plastic, du cortex, des détonateurs et des dispositifs de mise à feu.
Les pertes français : (16) , 3 officiers, 3 officiers mariniers, 10 quartiers-maîtres et matelots ainsi qu’une dizaine de blessés…